Sicile...
Ciel gris. Plombé. Les feuilles or et rouge des arbres qui se détachent sur le ciel me font penser à des tags sur le béton d'un terrain vague de banlieue: nous rentrons à Paris, après quelques jours sous le soleil de la côte Tyrrhénienne. Ce matin-là encore, il faisait beau, la mer était d'un bleu éclatant, presque transparent, et reflétait d'innombrables éclats de lumière. Tout à Palerme respirait encore la chaleur de l'été finissant, l'insouciance d'une île où il fait bon vivre.
D'hibiscus en oliviers, nous nous sommes baladés pendant quelques jours entre la côte et la ville, découvrant des églises détonantes et magnifiques, immenses pour ces villes à la stature humaine, côtoyant des quartiers pour le moins pittoresques et encaissés, des ruelles médiévales étroites aux relents de farniente et de dolce vita. De gelatorie en trattorie, les spécialités méditerranéennes s'affichent à tous les coins de rue, jouxtant sans complexe les boutiques de la si renommée moda italiana. Tailleurs impeccables, vêtements raffinés, tout ici contraste avec l'environnement plutôt rural de Palerme. Une ville entre deux siècles, qui ose à peine rompre avec la tradition pour entrer fermement dans la modernité.
Je ne vous donnerai pas le programme de notre court séjour là-bas. Seulement quelques photos, qui vous parleront mieux que les mots. Nous avons été dépaysés, étonnés, émerveillés... Il est bon parfois de se sentir encore enfant devant les merveilles du monde...
Un grand merci à Estelle qui nous a hébergés à Capaci pendant ces quelques jours !!!
Bon voyage...